Interopérabilité et lutte contre la pandémie aux États-Unis

330 millions de dossiers médicaux disponibles dans tout le pays

Les États-Unis sont durement touchés par le COVID-19. Si la situation est loin d’être idéale, saluons néanmoins le fait que les dossiers médicaux des patients sont disponibles dans tous les hôpitaux du pays. Une situation rendue possible notamment par eHealth Exchange, partenaire d’InterSystems.

Malgré le lourd bilan du coronavirus, l’échange de données médicales se déroule sans heurts dans un pays de près de 330 millions d’habitants. Un facteur souvent crucial pour de nombreuses personnes hospitalisées. Les hôpitaux des 50 États peuvent ainsi consulter le dossier médical complet de leurs patients. Un système actuellement impossible à mettre en place dans notre pays qui ne compte pourtant que 25 groupes d’hôpitaux et 11 millions d’habitants…

Dans ce podcast, Jay Nakashima, directeur exécutif d’eHealth Exchange, explique comment la société a réagi à la pandémie. L’échange fluide de données médicales entre les établissements de santé publics et privés a largement facilité la prise en charge des milliers de patients contaminés par le coronavirus en permettant toujours d’avoir une vue d’ensemble de la situation malgré l’ampleur de la pandémie. Mais eHealth Exchange est allée encore plus loin avec l’envoi direct d’une notification push à tous les établissements publics de santé du pays pour chaque cas détecté de coronavirus. Ce processus, qui n’est pas encore possible partout pour des raisons de protection de la vie privée, a largement prouvé son utilité aux États-Unis. Imaginez donc à quel point il pourrait faciliter, par exemple, le tracking du virus dans notre pays.

Jay Nakashima parle également du système PULSE, pour Patient Unified Lookup System for Emergencies. Ce dernier est destiné aux volontaires médicaux qui prêtent main-forte aux hôpitaux d’urgence après un tremblement de terre, un violent incendie, un ouragan ou une pandémie. Grâce à PULSE, ils ont aussi accès aux données médicales des patients pris en charge. Tout sauf un luxe superflu quand on sait que de nombreuses victimes sont incapables de fournir leurs antécédents médicaux, comme les médicaments qu’elles prennent quotidiennement. Jay Nakashima aborde aussi brièvement le site web mydirectives.com, sur lequel les Américains peuvent enregistrer tous leurs souhaits médicaux en moins de 10 minutes. Cela permet ainsi aux autorités sanitaires de prendre des décisions médicales importantes sans devoir soumettre la famille à des choix déchirants. Enfin, ce podcast présente de précieuses pistes de réflexion venues des États-Unis et qui pourraient être intéressantes pour notre pays. Écoutez le podcast complet ici.